Monique Huard, directrice de l'établissement, et Henri Brodu, président de l'Ogec, présentent les nouveaux locaux à Didier Grolleau, directeur adjoint de l'enseignement catholique, et à Michel Ménard, député et vice-président du Conseil général chargée de l'éducation
.C'est en 1999, après moult atermoiements, que la Direction diocésaine de l'enseignement catholique (DDEC) décida de transférer à Treillières le collège Saint-Similien de Nantes. Les travaux, démarrés en janvier 2000, furent achevés pour la rentrée de septembre de cette même année. Mais le collège Helder-Camara, conçu pour accueillir 400 élèves, s'est progressivement senti à l'étroit dans ses locaux.
En 2012, l'augmentation régulière des effectifs (+28%) rendit indispensable un agrandissement. « Les locaux que nous inaugurons aujourd'hui sont le fruit de la réflexion menée par Marie-Thérèse Le Glaunec qui me précéda à la direction du collège jusqu'en juin 2014 », souligne Monique Huard, actuelle directrice.
En septembre dernier, les 550 élèves et le personnel ont ainsi pu prendre possession d'un nouveau bâtiment constitué de quatre vastes salles de cours (66 m2 chacune), d'une salle de réunion et d'un espace restauration réservé au personnel. « Nous sommes dorénavant parés pour accueillir jusqu'à 620 élèves. »
Ces travaux ont également permis de restructurer les locaux existants en agrandissant la salle de restauration des élèves et en créant une salle de travail pour les professeurs. Chaque jour 500 élèves déjeunent au collège.
800 000 € d'investissement
L'architecte Nicole Cantin s'est attachée à intégrer le nouveau bâtiment à ceux déjà existants. Henri Brodu, président de l'organisme de gestion (Ogec) du collège, se félicite de la façon dont le chantier a été mené. « Permis de construire accordé en octobre 2013, les entreprises se sont mises au travail en janvier dernier pour une réception des travaux fin août ! » La facture s'élève à 800 000 €. « Nous n'avons perçu aucune subvention. La participation financière des familles et un emprunt contacté par l'Ogec permettent de faire face à ces dépenses. Sans oublier la mobilisation de parents bénévoles pour l'aménagement des locaux. »
Le conseil général ne participe pas à l'investissement des collèges privés. Michel Ménard, député et vice-président du conseil général, en charge de l'éducation, rappelle que l'assemblée départementale finance néanmoins chaque année une dotation de fonctionnement qui a été sensiblement réévaluée. « Le conseil général est par ailleurs partenaire de l'enseignement catholique dans de nombreuses actions. Nous tenons à une équité de traitement de tous les collégiens, qu'ils soient dans le public ou dans le privé.»